Un peu de musique ?
Tu le sais sans doute mais nous sommes plusieurs dans notre petite communauté à participer au défi #100dayproject. Ce défi nous propose de créer chaque jour, pendant 100 jours, autour d’un sujet ou d’une contrainte récurrents. Pour ma part, j’ai choisi de travailler sur du kraft, uniquement avec des encres de Chine noire et blanche et du brou de noix. J’y consacre chaque jour entre 5 et 15 minutes, je souhaite rester très instinctive et minimaliste, sans parler du fait que si ça devait durer plus longtemps, ça m’aurait lassée depuis longtemps … C’est bien beau cette idée de créer sur un même sujet quotidiennement, mais on se rend vite compte que l’ennui pointe vite le bout de son nez, on a du mal à tenir dans la durée et à garder la motivation, voire l’inspiration nécessaire pour achever le défi. C’est là que “la muse” intervient. |
On s’entend bien, il y a longtemps qu’on n’attend plus qu’une dame ailée descende nous voir pour nous filer un coup de main quand on est coincée ! Il va donc falloir trouver d’autres solutions pour repartir gentiment à l’assaut de notre créativité.
Et ça tombe bien, c’est tout l’objet de cette série de newsletter ✨
Cette semaine, je te propose de convier la musique dans ta pratique artistique.
La musique, c’est un moyen fantastique pour se mettre en condition. Par exemple, tu es devant ta toile ou ton livre d’artiste ou quoi que ce soit d’autre et là, tu sens bien que “l’inspiration” n’est pas au rendez-vous. Problème … On peut toujours imaginer attendre que ça vienne, gribouiller un peu ou patouiller beaucoup mais on sent bien que rien de très intéressant ne va sortir de là.
L’arme secrète dans ces cas là, c’est de te tourner vers une playlist habilement choisie.
Je suis abonnée à Deezer et je l’utilise surtout pour me créer des playslists dédiées à l’humeur ou à l’énergie que je souhaite travailler, en fonction de mes goûts personnels bien entendu. Par exemple, je n’aime pas le reggae, je n’ai aucune playslit qui en contient. Quand le blocage se présente, la seule question que je me pose c’est de savoir si j’ai envie de travailler de manière énergique ou détendue ou nostalgique ou épique ou que sais-je. Je lance la playlist adéquate et je laisse la musique diriger ma main.
On peut soit se laisser guider par le rythme d’un instrument, soit par l’ambiance générale de l’ensemble ou encore se focaliser sur la voix. Pour peu qu’on se laisse pénétrer par le son, il va nous guider au travers notre création, il peut même influencer le choix des couleurs, toujours en fonction de l’ambiance choisie.
L’autre “truc” qui fonctionne très bien avec la musique, c’est de fermer les yeux avant de se laisser guider pour créer. Ok, tu ne vas pas utiliser cette astuce pour finir un travail en cours (en même temps, tu ne vas pas te lancer dans les touches finales d’une oeuvre sans avoir la moindre inspiration,pas vrai ?). Mais pour lancer le flow et rentrer dans une phase active de création, le combo musique + yeux fermés, c’est top ! C’est bien sûr à privilégier sur des formats moyens à grands, fermer les yeux devant une petite page se révèlera bien entendu très vite frustrant, tu t’en doutes.
C’est également une très belle façon de convier l’intuition et le lâcher prise dans ton art. Dans la mesure où tu te lances en suivant un guide extérieur, notre ami cerveau gauche ne peut pas trop donner de la voix et permet par là même à cerveau droit d’exprimer toute sa sensibilité.
Voilà, j’espère que cet épisode inspirant t’a donné envie d’intégrer la musique à ton travail si tu ne l’avais pas encore expérimenté. Dans le prochain, je te parlerai de la mise en condition, histoire de bien formaliser les temps de création afin de s’y lancer directement. Je te partage ma playlist “Moody”, mi nostalgique mi mélancolique, parfaite pour l’instrospection 💗 (Je te conseille de la faire jouer en mode aléatoire, histoire de créer la surprise à chaque changement de chanson) |
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